Correction devoir type Suède

23/09/2013 15:28

Définitions :

-PIB= Le PIB ou produit intérieur brut est un indicateur économique qui mesure la richesse produite par année dans un pays donnée. Cet indicateur représente la valeur ajoutée totale des biens et des services produits sur un territoire national. Il est utilisé pour mesurer la croissance économique d’un pays.

- Décroissance= Concept qui prône l’abandon de la société de consommation et de la recherche de la croissance économique. Le mode de vie occidental ne peut que conduire à l’épuisement des ressources, c’est pourquoi il vaut mieux l’anticiper en recherchant le bien être par le partage et plus de sobriété.

- Land Grabbing= Processus d’accaparement des terres agricoles par achat ou location d’un pays à un autre ou par une FTN.

 

Paragraphe : Le développement humain d’un pays se définit par sa capacité à satisfaire les besoins de sa population (vitaux et nécessaire pour s’intégrer). La richesse constitue aussi un critère de mesure du développement humain. De nombreux indicateurs rentrent en ligne de compte (PIB, taux de pauvreté, accès aux soins, à l’éduc, à l’ali, aux infras). Celui que l’on retient généralement est l’IDH. Ce dernier se mesure à partir du niveau de vie (PIB), du niveau d’éduc (taux d’alpha des adultes et de scolarisation), et la longévité (espérance de vie à la naissance).

 

Analyse de docs : 1)  La Suède avec un PIB/habitant de 50 000 dollars se classe parmi les 10 pays les plus riches. De même, celle-ci se classe 7ème  (0,916 en 2012)  avec l’indice de développement humain. On peut donc la classer parmi les pays (très) développés.

2) Le graphique réalisé par le CDIAC en 2010, nous présente l’évolution des émissions de CO2 en tonnes par habitant entre 1950 et 2010. On constate tout d’abord une progression de ces émissions entre les années 50 et 70 (x4). On observe ensuite une régression, plutôt lente jusqu’aux années 80, puis un net recul entre 1980 et 1985. Les émissions de CO2 connaissent enfin une décroissance progressive jusqu’à nos jours.

3) L’augmentation des émissions jusqu’aux années 70 est la conséquence des 30 glorieuses et de l’expansion économique et industrielle d’alors, celle-ci étant basée sur les énergies fossiles (pétrole). Les années 70 marquent un tournant avec la prise de conscience écologique dans la société. Mais la première baisse est surtout le résultat du 1er choc pétrolier (1973) qui fait prendre conscience de la nécessité de trouver des énergies de substitution au pétrole pour la production et la consommation. De même, le net recul observé au début des années 80 est consécutif au second choc pétrolier (1979) qui conforte la Suède dans sa démarche de mettre en place un mode de développement plus soutenable.

4) Le terme de développement durable a été défini en 1987 par le rapport Brundtland comme un mode développement qui permet  « aux générations actuelles de satisfaire leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Il repose sur 3 piliers : économique, social et environnemental. Si la Suède est décrit comme un modèle en matière de développement durable, cela est essentiellement dû à la place accordée au pilier environnemental. Ceci se manifeste de différentes manières. Tout d’abord, on peut observer dans le document 2 que la Suède est une des pionnières en matière d’agriculture biologique. Ce mode de production est plus respectueux de l’environnement car il n’utilise pas de pesticide ou d’engrais chimique. De même en matière d’énergie, la Suède a accordé une place très importante aux énergies renouvelables puisque elles représentent 40% de la production et de la consommation (doc 4). Ce résultat est dû à des objectifs ambitieux mais aussi à des mesures dissuasives comme la taxe carbone très élevée, qui incite les Suédois à se tourner vers la biomasse (doc 3). Ces mesures, loin de freiner la croissance économique ou d’accroître les inégalités sociales, ont au contraire permis à la Suède de connaître une croissance importante (dynamisme du secteur) et de mieux répartir les richesses,  le pays étant également décrit comme un modèle de démocratie sociale. On peut donc dire que la Suède a trouvé un certain équilibre entre les 3 piliers, lui permettant d’être considéré comme un modèle en matière de développement durable.